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épisode 12 – Derrick à mes basques

Petite chanson joyeuse pour ceux qui aiment la course d’endurance mais pas les inspecteurs (et encore moins les anciens Waffen-SS). Il a été notre pire cauchemar télévisuel pendant des années, il revient nous hanter dans nos chansons !

Mon karma est en flammes
J’ai un peu abusé
C’était un beau programme
De cramer l’Élysée

Tigdop, tigdop, tigdop, j’ai trop poussé l’bouchon
Je crois qu’j’viens d’exploser, mon quota d’plans pourris
Tigdop, tigdop, tigdop, Interpol à mon fion
J’ai niqué tous les points, d’mon permis à conneries

Mes perspectives d’avenir
Sont coincées en seconde
Je pensais investir
En chourant la Joconde         

Refrain
Je suis, grillé, j’ai Derrick à mes basques
Niveau prestige, j’avoue c’est pas la classe
J’croyais, finir, ma vie aux Bahamas
À nager dans l’Dom Perignon, à claquer ma caillasse      

Un ancien nazi qui incarne le rôle d’un inspecteur de police. Coïncidence ? Je ne crois pas…

Toi qui prétends pouvoir échapper aux tentacules de justice de Derrick la Glue, clique en dessous et joue ta vie :
je défie l’inspecteur et sa tête de batracien extraterrestre car je n’ai peur de rien et le monde m’appartient

52 chansons

épisode 11 – L’amour est un crapaud qui pue

Voici venu le temps où les crapauds sortent des mares, habillés de leurs plus beaux atours. Ils chantent en regardant la lune parcourir le ciel, un peu nostalgiques, un peu amoureux. Et quand surgit une princesse, ils hurlent à l’aide. Car il en est ainsi dans le pays magique des crapauds qui parlent et des princesses qui font des claquettes.

Elle
Princesse un peu jean-foutre, rien à battr’ de son
Prince
Charmant comme un bœuf gras, élégant comme un
Chancre
Qui s’prend pas pour d’l’a merde,  qui nous prend pour des
Burnes
Attachées à son cou, la princesse en est folle

Lui
Crapaud mal dans sa peau, qui glandouille dans sa
Marre
De se prendre des vents, la princesse était
Claire
Si t’approche d’un pas, tu finis en foie
Gras
Ça m’changera des canards, et des conneries du roi

L’amour est un crapaud qui pue
Que nul ne rêve d’embrasser
Si tu m’aimes dégage, j’aime pas les trous du cul
Si tu m’aimes pas parfait, passe au deuxième couplet

Elle
Cherche dragon solitaire, pour niquer toute la
Terre
Et le château du roi, qui veut la voir en
Cloque
Pour peupler le royaume, d’abrutis et de
Chiards
Qu’on envoie à la guerre, abreuver nos sillons

Lui
Crapaud qui lâche l’affaire, elle lui a mis les
Points
En premier sur les i, et après dans sa
Tronche
Qu’il tire et c’est pas beau, lui qui pensait s’la
Faire
Il va pas jouer au con, rester célibataire

L’amour est un crapaud qui pue
Que nul ne rêve d’embrasser
Si tu m’aimes dégage, j’aime pas les trous du cul
Si tu m’aimes pas parfait, y a pas d’troisième couplet

Les Ludwig sont heureux de vous présenter, dans le cadre de leur campagne « La culture WTF, c’est bien », un film du début du siècle dernier vraiment WTF . Avec, bien évidemment, une princesse. Le crapaud, lui, a explosé lors des répétitions.
Nous vous conseillons comme en bande son, la chanson de la semaine.


Rejoins le mouvement contre les crapauds qui puent en embrassant le lien ci-dessous :
Smacke ici trois fois et la musique apparaîtra

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épisode 10 – Balek

Printemps, été, automne, hiver, quelle que soit la saison, à l’Élysée, on s’en balek.

Peuple de flemmards
On a cru entendre
Quelques viles critiques
Venant de la rue
Répétez plus fort
On est bouchés à l’émeri
Approchez des flashballs
Qu’on vous apprenne la vie

On s’en balek, à l’Elysée
Tant qu’ça ruisselle, du bon côté
Droit dans nos pompes, le vent en poupe
Tant qu’le Medef, nous flatte la croupe

Peuple d’assistés
Quels sont ces reproches
Que vous scandez en boucle
En couinant comme des mioches
Quelle inconvenance
Venez près des matraques
Confier vos doléances
Au distributeur de claques        

On s’en balek, à l’Elysée
Tant qu’ça ruisselle, du bon côté
Toujours winners, le vent en poupe
Tant qu’l’industrie, nous flatte la croupe

Peuple de geignards
Où est votre fierté
Toujours à vous croire
Trompés et exploités
Thérapie de groupe
Nassez-moi tout ça
On apprend plus vite
Sous les coups de tonfas

Si toi aussi t’es juste là pour palper l’oseille et choper la légion d’honneur, clique sur le lien juste en dessous :
Lien juste en dessous de ce qui est au-dessus

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épisode 09 – Les Beatles du cosmos

C’est l’histoire de 4 garçons dans le cosmos. Adulés aux quatre coins de l’univers (qui a certainement autre chose que des coins là où il finit, mais c’est un détail), nous vous présentons ces stars intergalactiques pour lesquelles Albator et Goldorak eurent ces doux mots : « Sans eux, la musique n’aurait jamais atteint l’harmonie cosmique et continuerait à être jouée avec des os et des crânes par une bande de néandertaliens bourrés devant les murs crados de leur caverne ».
Pour chaque note qu’ils répandent dans le vide angoissant entre les galaxies, sachez qu’une nouvelle étoile s’allume. Gloire aux Ludwig car sans eux, nous vivrions dans un univers de silence et d’autotune interplanétaire.


Nous chantons plus faux qu’Arielle Dombasle
Nous moonwalkons bien mieux qu’Mickael Jackson
Sang froid ou pas, on est antisocial
Et l’grand Freddy nous a filé sa couronne

Nous beuglons plus fort que Motorhead
Nous pleurons bien mieux que Robert Smith
Même Snoop Dog ne joue pas aussi raide
Et Madonna prie que Dieu nous bénisse

Nous sommes plus morts que tous les Ramones
Nous sommes plus foncedés que Kurt et Courtney
Depuis 83, Manœuvre en est aphone
Et les inrocks sont en PLS depuis Vengeur Masqué

Refrain
Nous sommes les Beatles du cosmos
Nul ne maîtrise aussi bien le chaos
Nous sommes les Led Zep de l’espace
Depuis des lustres on a la classe

  

Cap Canaveral, 8 mai 1965. Nobru salue la foule avant d’embarquer dans la fusée « FPC V » et de partir vers les étoiles lointaines pour délivrer la bonne parole du Bière et Punk.

Si tu veux toi aussi être un garçon dans le cosmos :
Ici commence le voyage interstellaire de tes oreilles !

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épisode 08 – Terreplate

Voici enfin venu le temps de parcourir les espaces lointains, frontières de l’infini, et, au mépris du danger, rencontrer Sheila et Ringo. La chanson préférée des reptiliens. Une écoute et l’envie d’aplatir l’univers sera à jamais gravé dans les chemtrails de vos neurones.


Et je croise Ringo, dans la chapelle Sixtine
Il me dit qu’la Terre, est plate comme Jane Birkin
La blague est mauvaise, je lui colle un pain
Il me traite de bâtard, d’enculé d’reptilien

Et je vois Sheila, qui surfe sur un OVNI
Zone 51, elle kiffe trop les p’tits gris
Elle me dit fuck off, j’ai autre chose à glander
Spacer vaut pas cent balles, et Ringo est bourré

Zitrone est à l’antenne avec les dragons d’l’intraterre
Avec deux trois chemtrails, ils sauv’ront l’univers
Les Illuminati, illuminent tout Paris
C’est l’heure d’mes ondes subtiles, y a mes implants qui m’titillent

Combinaison latex, Triangle des Bermudes
Disco dans l’espace, nazis du pôle Sud
Je danse le mambo, avec la loge platiste
Je danse le pogo bop, avec les lobbies satanistes

Vieille tof hyperspatiale du show de Sheila et Ringo sous champis à Annecy en 1992 prise par un envoyé de Zéta-Réticulis

Suivez l’étoile du berger pour enfin pouvoir profiter de l’harmonie céleste :
Où tu iras je clickerai

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épisode 07 – Cthulhu !

Après des éternités passées dans les abîmes à se tourner les doigts et à tenter de remettre son Rubiks Cube dans sa forme initiale, il revient et il est pas content !
Gloire à Cthulhu car il nous sauvera de Macron et de l’autotune !

Nous sommes les fidèles de l’appel
Nous sondons les abysses éternels
Pervertis et hilares, le néant nous attend
Des détestables sphères,nous sommes les enfants

Nous brisons tes chaînes de misère
Émerge  et règne, la mort est éphémère
Du cosmos indicible, des gouffres hystériques
Nous réveillons le roi, des abjections cosmiques

Cthulhu, Cthulhu, viens à nous
Cthulhu, Cthulhu, notre père
Cthulhu, Cthulhu, nous sommes fous
Cthulhu, Cthulhu, broie la Terre

Cthulhu Death Brigade, R’lyeh, 2533 BC

Et donc, pour tout savoir sur les tentacules, la fin de l’univers et la brasse coulée :
chez le tube de toi
chez les liens de partout

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épisode 06 – Je sens que ça me gonfle


Vous venez de vous niquer le doigt en plantant un clou ? Vous ne supportez plutôt le défilé de fachos sur CNews ? Vous avez paumé votre boulette ? Vous pouvez plus faire trois pas en ville sans croiser une bagnole de keufs ? Vous trouvez que Borne et Macron commence à vous les… gonfler !
Hop, tous en chœur!

Je sens que ça me gonfle

Je sens que ça me gonfle
Je sens que ça me prend la tête
Je sens que ça me gonfle
Je sens que ça me fout la haine

Allez, zou ! Une belle chanson avec des beaux gros mots pour avoir le label « Attention, peut effrayer les culs-bénis et les chastes oreilles » :
En avant !
Ici aussi !

 

 

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épisode 05 – Chuck Norris dans la prairie


Chuck Norris dans la prairie (Si señor !)

Descendant de la montagne
Avec son sourire plein de moustache
Il vous chope par les cojones
Et vous fait chanter comme La Callas

Brushing impec et canon scié
Roi de la prairie il voit s’approcher
La furie connue sous le nom de Nelly
Qui lui défonce la tronche d’un mawashi-geri

Mais voici que surgit Linda
Et son terrible nunchaku
Sans un regard pour ce sac à foutre
Elle lui broie les bollocks des pieds jusqu’au cou

Refrain
Si, si, si señor !
Comme, comme, comme un porc !

Linda et Nelly assistent à la pendaison par les roubignoles de Chuck Le Norris. El Paso, 28 mai 1888

Écoute le cri du coyote dans la plaine. Il te dit la haine est un truc de boomer. Préfère l’amour.
C’est moins punk et ça rapporte rien, mais ça fait plaisir à tes oreilles.
Click ici pour que le cri du coyote dans la plaine résonne
dans tes esgourdes !

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épisode 04 – De rouille et de diamant

Oui j’ai souvent rêvé
Qu’j’avais 200 d’QI
J’tripais comme un Jedi
Dans ma Golf GTI
Avec mes airs de snob
Je partais en sucette
Je croyais que l’amour
Était une majorette
Quand j’avais 18 ans
J’étais fan de Bowie
Je jouais les décadents
Dans les garden-parties
Je bossais chez Gucci
Vêtu de robes fleuries
Et de mes talons hauts
J’emmerdais tout Paris

Je surfais comme un ouf
Sur des tendances débiles
Nourrissant à l’esbroufe
Mes passions imbéciles
J’étais sorcier vaudou
En quête de base rebelle
Je comptais les étoiles
Perdues dans ma cervelle
Quand j’avais 18 ans
J’étais fan de Joan Baez
De rouille et de diamants
Mon âme rêvait de braise
Toutes mes histoires d’amour
Avaient l’odeur du soufre
Au moindre Peace & Love
Je plongeais dans le gouffre

Je me sentais maudit
Sur mille générations
Atride des temps modernes
Œdipe chair à canon
De coma en coma
Je parcourais la vie
Adulant l’astre froid
De la mélancolie
Quand j’avais 18 ans
J’étais fan des Rubettes
Je lisais le futur
Dans les boules à facettes
Je brillais d’inconstance
Le monde me détestait
Dans toutes les chasses au punk
J’étais l’plus beau gibier

Refrain
Si j’ai bouffé ta sœur, si j’ai bouffé ton frère
C’est pour garder la pêche et sauver l’univers
Si j’ai flingué vos filles et dézingué vos fils
C’est pour flatter ma folie et mes penchants nihilistes

Junior Cony & Joan Baez, Venice Beach 1929 – les premiers jours d’un amour qui durera jusqu’à la conversion de Junior à la musique 8-bit.

Ami de la musique, des folles ritournelles et des pogos hystériques, sache que l’expérience ne s’arrête pas ici. En cliquant sur le lien ci-dessous, tu seras transporté dans un monde de sons et de mélodies voluptueuses. Ne fais pas comme Ulysse qui n’y connaissait rien au punk ni à la zumba. Laisse-toi attirer par la musique, laisse-toi happer !

AlterK.lnk.to/DeRouilleEtDeDiamant

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épisode 03 – Gilbert contre l’univers


Full contact dans la biffe, extraterrestres en miettes
Quand Gilbert fait c’qui faut, il reste des clopinettes
À la chasse à l’Atlante, au fucking lémurien
On gagne ses galons, en pétant des tarins         
Full contact dans la biffe, extraterrestres en miettes

Quand Gilbert fait c’qui faut, il reste des clopinettes
À la chasse à l’Atlante, au fucking lémurien
On gagne ses galons, en pétant des tarins         

Dans les enfers de Mars, mille milliards d’entités
Dans les enfers de Mars, mille milliards d’entités
Gilbert c’est pas trop l’genre, à flipper du danger
15 000 aéronefs, jamais il ne frémit
Et son canon laser, nous guide dans la nuit

Après deux-trois acides, le cosmos se dévoile
Et on peut voir sa biffe, briller dans les étoiles
Ô messie explosif qui fait péter les scores
Épice nos soirées, du doux goût de la mort

Refrain

Avec Gilbert, Gilbert, on défonce on cartonne
Avec Gilbert nos nuits, sont folles au Mandarom
Avec Gilbert, Gilbert, on oublie ses neurones
Avec Gilbert c’est fun, la vie au Mandarom

Si tu veux entendre la belle chanson des Ludwig sur l’abruti spirituel cosmique qu’était Gilbert Bourdin, suis ces liens :

https://www.youtube.com/watch?v=50Rd3mK_SLY
https://alterk.lnk.to/GilbertVSunivers

The Gilbert Dance. Honolulu, 1888 (photo A. Houesnard)

Sinon, voici l’histoire de Gilbert :
En 1922 il voit la vierge. Il lui offre un canon laser
En 1933, il combat les Atlantes, les Lémuriens, les Petits-gris, les Schtroumpfs, les vénusiens de la planète Mars et les agents de maintenance du Macumba, boîte disco très réputée de Broufalle-les-Bains.
En 1944, il libère le Honduras avec son chien Coucou.
Ensuite, il fonde une secte, il arnaque ses fidèles, il abuse de ses fidèles, il se fait construire une statue sur la colline, il finit en taule et puis il meurt et c’est fini. Le cursus classique des prophètes officiels.
C’était donc un enfoiré. Mais il sauvait l’univers tous les vendredis soir. La preuve :